Encore une recette de gâteau moelleux, vegan, sans gluten et cuit à la vapeur. Je crois que j’ai une passion pour ces gâteaux là 😊 haha
Celui-ci a la particularité d’être préparé non pas avec de la farine, mais avec des grains de millet décortiqués entiers.
Si vous voulez en savoir plus sur les avantages de la cuisson vapeur pour les gâteaux, allez jeter un œil à l’intro de ma recette de gâteau moelleux à l’orange.
Cette recette peut néanmoins être réalisée avec une cuisson au four (160°C en chaleur tournante, pendant environ 45 min). Le gâteau est alors plus doré, un peu plus sec et friable, mais très bon tout de même !
Voici encore une idée de recette simple, rapide et réconfortante à base de pâtes et de légumes.
Vous l’avez peut-être compris, j’aime bien préparer des sauces à partir de légumes car je trouve que c’est un bon moyen de les incorporer aux pâtes !
Tout comme dans ma recette de pâtes à la sauce butternut, j’ajoute du miso pour relever le goût de la sauce. Il permet de saler en plus d’apporter un petit goût sympa. Vous allez voir, cette sauce a un goût à la fois doux et savoureux.
J’ai ici utilisé des papillons de petit épeautre car je trouve leur goût exquis. Vous pouvez bien sûr utiliser n’importe quel type de pâtes, avec ou sans gluten.
Temps de préparation : 10 à 15 min
Temps de cuisson : environ 10 min
Matériel spécifique : un mixeur plongeant et son bol ; un cuiseur vapeur, ou une casserole avec un couvercle.
Grâce à l’utilisation du millet en grains (en plus de la farine de millet), la texture de ce gâteau ressemble un peu à celle d’un gâteau de semoule. C’est très sympa et ça change un peu ! Avec la délicieuse saveur apportée par le jus, le zeste et les rondelles entières des oranges, c’est une merveille !
Attention toutefois à ceux qui n’aiment pas l’amertume de la peau d’orange dans les préparations sucrées car elle se sent dans la saveur finale du gâteau. Si vous souhaitez enlever cette amertume et garder le bon goût des oranges, je vous donne une alternative dans les notes à la fin *.
Temps de préparation : 20 min
Temps de cuisson : 25 à30 min
Matériel spécifique : un moule rond allant au four (diamètre d’environ 25 cm) ; du papier cuisson ; un zesteur ; un blender, ou un petit hachoir électrique solide.
Ingrédients :
160 g de millet décortiqué en grains ;
200 g de farine de millet (ici de la marque Alisa ; ne pas prendre de la farine de millet brun !) ;
120 g de sucre de canne complet (rapadura ou muscovado) ;
40 g de graines de lin doré ;
1 pincée de sel fin ;
4 g (1 càc rase) de bicarbonate de sodium alimentaire, ou 1 sachet de poudre à lever ;
4 à 5 grosses oranges ;
60 à 80 g d’eau, soit 6 à 8 càs ;
100 g de yaourt de soja (ici, de la marque Sojade) ;
50 g d’huile d’olive ;
Facultatif : 1/2 càc rase de romarin en poudre.
Préparation :
Préchauffer le four à 190°C en convection naturelle (ou 170°C en chaleur tournante).
Découper un morceau de papier cuisson en disque pour recouvrir le fond du moule. Huiler le contour du moule si celui-ci n’est pas en silicone.
Mixer le sucre et le lin en poudre fine à l’aide d’un blender ou d’un hachoir électrique. La verser dans un saladier.
Prélever les zestes d’une orange. Réserver cette orange pour plus tard.
Mixer le millet et les zestes en poudre grossière (le mieux est de le faire au blender, car celui-ci est plus efficace qu’un hachoir). Verser la semoule obtenue dans le saladier.
Ajouter la farine, le sel et le bicarbonate (tamisé pour ne pas avoir de grumeaux). Mélanger les poudres entre elles.
Couper 7 belles tranches* et les disposer sur le papier cuisson au fond.
Presser les morceaux d’oranges restants ainsi que l’orange zestée pour obtenir 220 à 240 g de jus. Si vous n’avez pas assez de jus avec 4 oranges, vous pouvez en utiliser une cinquième. Filtrer le jus pour enlever les éventuellement pépins et gros morceaux de pulpe.
Peser le poids exact du jus. Il faut au total 300 g de liquide avec le jus + l’eau. Si vous avez 220 g de jus, il faut 80 g d’eau, etc. Ajouter la quantité d’eau nécessaire dans le saladier.
Ajouter ensuite le yaourt et l’huile dans le saladier. Mélanger.
Ajouter le jus d’orange en dernier (celui-ci étant acide, il va réagir avec le bicarbonate). Mélanger rapidement jusqu’à obtenir une pâte homogène assez liquide. Elle a une texture granuleuse, c’est normal (grains de millet).
Verser la pâte dans le moule.
Cuire 25 min. Au bout des 25 min, vérifier la cuisson au centre (un couteau planté doit ressortir propre). Prolonger la cuisson de 5 min si besoin.
Démouler délicatement quand le gâteau est encore tiède.
Laisser refroidir avant de déguster (sinon le gâteau à tendance à coller au couteau).
Ce gâteau est meilleur le jour même car il a tendance a devenir un peu plus friable et plus sec à partir du lendemain.
Néanmoins, il se conserve bien dans une boîte fermée pendant 24h à température ambiante, ou 2-3 jours au réfrigérateur. Si vous le stockez au frais, faites-le reprendre en température avant de le déguster (le froid durcit les gâteaux et amoindrit les saveurs).
Notes :
* Si vous n’aimez pas l’amertume de la peau des oranges (qui ici s’accommode bien avec le côté sucré du gâteau), je vous conseille d’ôter toute la peau des rondelles d’orange (faire le tour de chaque rondelle avec un couteau, en enlevant le moins possible de la chair). Disposer ensuite les rondelles sans peau au fond du moule et continuer la recette.
Vous pouvez bien sûr prélever les zestes des oranges avant de les trancher et d’ôter la peau des rondelles (l’amertume est concentrée dans la partie blanche de la peau). Ces zestes peuvent être mixés avec le millet puis ajoutés à la pâte pour renforcer sa saveur orangée.
La recette vous a plu ? N’hésitez pas à la partager, la commenter, me faire un retour, ou même me partager vos créations en m’identifiant (@brindesens sur Instagram, ou sur Facebook) ! 😊
Voici la recette d’un gâteau au chocolat qui se résume en quelques mots : simple, moelleux et super bon ! Le cake sur la photo de gauche a été cuit à la vapeur, et celui sur la photo de droite au four.
La cuisson à la vapeur douce permet de limiter drastiquement la formation de glycotoxines lors de la cuisson (molécules issues de la réaction de Maillard) et de mieux préserver les nutriments et les antioxydants des aliments.
Elle a aussi l’avantage de préserver l’humidité des préparations et donc elle permet d’obtenir des gâteaux moelleux et pas secs du tout (même avec peu d’ajout de matière grasse).
En plus de ces avantages nutritionnels et gustatifs, il y a des avantages pratiques : pas de risque de brûler son gâteau quand on utilise la vapeur, et démoulage facile même sans papier cuisson.
C’est typiquement le genre d’assiettes que j’aime me faire le midi. Elle est riche en goûts et en textures, et légère à digérer (pour ne pas avoir ce fameux coup de barre après le repas). Vous pouvez préparer la recette telle qu’elle, ou la personnaliser, c’est vous quivoyez 😊
J’y ai incorporé une recette simple que j’adore : la purée de panais aux épinards. Le goût un peu sucré et la texture dense du panais s’associent à merveille avec des épinards. On obtient une belle purée verte onctueuse et équilibrée en goût.
Elle est riche en antioxydants, vitamines et oligo-éléments, grâce aux graines germées et aux légumes de différentes couleurs, crus ou cuits à la vapeur douce (une des cuissons les plus respectueuses des micronutriments).
Si vous disposez d’un cuiseur vapeur avec un tamis assez grand, vous pouvez tout faire cuire dans votre cuiseur ! Si vous n’en avez pas, vous pouvez opter pour des cuissons à la casserole (moins pratique mais ça marche !).
Voici une idée de recette simple, rapide et réconfortante à base de pâtes (de sarrasin) et de butternut.
J’aime beaucoup faire des sauces pour mes pâtes à base de légumes. C’est une façon sympa d’équilibrer le repas et de manger sa ration de légumes!
Dans cette recette, le miso permet de saler et d’apporter une saveur umami qui se marie à merveille avec la butternut. Le thym quant à lui sublime le résultat.
J’ai choisi des pâtes de sarrasin car je suis une grande amatrice de celui-ci, autant pour sa versatilité en cuisine que pour sa richesse nutritionnelle. Si vous voulez en savoir plus sur ses atouts nutritionnels, rendez-vous dans les notes à la fin de la recette * !
Voici une recette de muffins vegans et sans gluten toute simple et rapide à réaliser.
Et en plus d’être délicieux et rapides à préparer, ces muffins sont riches en oméga-3 (plus de détails dans les notes *).
J’ai utilisé ici de la farine de millet (farine jaune, de grains décortiqués, et non la farine de millet brun). J’apprécie l’utiliser dans mes gâteaux et pains pour deux raisons principales :
elle a l’avantage de donner une texture bien aérée aux gâteaux vegan et sans gluten, sans avoir besoin d’ajouter d’amidon (texture plus légère que la farine de riz ou de châtaigne) ;
cela permet ne pas consommer trop de farine de riz, qui contient des quantités non négligeables d’arsenic (un minéral présent dans les eaux et les sols contaminés, toxique à haute dose, et que le riz a tendance à stocker).
Le millet est une céréale sans gluten particulièrement digeste. Selon l’Ayurvéda, cette céréale est légère et sèche. Elle engendre peu de mucosités, contrairement au blé. Le millet est riche en vitamine B1, cuivre, phosphore, manganèse, magnésium et zinc ainsi que source de protéines, de fibres, de fer, de vitamines B6 et B9.
La farine de millet laisse une légère amertume, contrairement à la farine de riz (très neutre en goût) ou à la farine de châtaigne (naturellement sucrée). Mon conseil : ajouter du goût ! (cannelle, gingembre, poudre 4 épices, vanille, sucre complet (notes de caramel), chocolat, purée de pommes…)
Temps de préparation : 5 à 10 min
Temps de cuisson : 20 min
Matériel spécifique : un four (ou un cuiseur vapeur **) ; moules à muffins.
Ce gâteau, je l’ai imaginé et préparé pour mon anniversaire (on n’est jamais mieux servi que par soi-même hein !? haha), puis je l’ai amélioré pour vous proposer une recette vraiment sympa !
Je suis une grande amatrice de chocolat et de gâteaux moelleux : deux mots qui résument bien à eux seuls cette recette 😊
J’utilise ici plusieurs farines sans gluten, car elles sont toutes complémentaires : le sarrasin permet d’avoir une meilleure tenue de la pâte et est riche en nutriments (protéines, minéraux, vitamines B) mais a un goût marqué qui peut gêner dans les gâteaux ; le millet permet d’améliorer l’aération de la pâte mais laisse une légère amertume quand il est utilisé seul, et le riz a un goût très doux mais a tendance à diminuer la levée de la pâte.
Les graines de lin servent quant à elle encore une fois de liant, ce qui rend le gâteau beaucoup moins friable après cuisson. Elles sont aussi riches d’oméga-3 ALA (Acide Alpha-Linolénique) et riches en micronutriments *.
J’ai mis au point cette recette pour faire une dessert à mi-chemin entre le flan et la tarte au citron traditionnelle.
Comme à mon habitude, j’ai fait quelques modifications pour avoir version plus saine :
la quantité de sucre est réduite par rapport à la plupart des recettes de tartes au citron. Par contre je n’ai pas voulu utiliser du sucre complet car celui-ci donne une couleur marron caramel à la crème (par contre le goût est tout aussi bon !) ;
la pâte est cuite à température modérée (140°C, et non 180-200°C), ce qui permet de limiter la réaction de Maillard * ;
la recette est sans gluten et sans lactose : elle est donc moins difficile à digérer qu’une version à base de blé et de lait, et elle convient aux intolérants au gluten et/ou au lactose (remarque : le ghee ** est de la matière grasse pure ; une fois le beurre cuit puis filtré, toutes les protéines laitières et le peu de lactose initialement présent dans le beurre sont éliminés).
Voici une assiette colorée qui illustre bien le principe du « zéro-déchet » : tous les ingrédients sont soit trouvés en vrac, soit frais (sauf les aromates), et les épluchures sont utilisées dans la purée de pois cassés (sous réserve que les légumes soient bio bien sûr).
Beaucoup de fanes, d’épluchures ou de peaux de légumes peuvent être valorisés en étant incorporés dans des soupes, des sauces ou des purées. C’est le cas par exemple des verts de poireaux, des épluchures de navets ou de carottes, des fanes de radis ou de carottes, des feuilles de chou-fleur, des feuilles et queues de brocolis, des légumes feuilles un peu flétris, etc.
Ici, la céréale qui accompagne la purée de pois est le millet. Si vous voulez en savoir un peu plus sur cette céréale, allez jeter un coup d’œil à ma recette « Cake vapeur au millet et à la poudre d’orties ».
Temps de préparation : 25 min
Temps de repos : 1 à 4h (trempage) ou aucun (sans trempage des pois)
Temps de cuisson : 45 min à 1h
Matériel spécial : un mixeur plongeant (ou un blender avec poussoir) ; deux casseroles et deux couvercles ; une râpe.
Ingrédients (pour 4 personnes) :
Pour la purée de pois cassés :
160 g de pois cassés ;
les épluchures des carottes (si elles sont biologiques) ;
1 oignon jaune ;
Facultatif : un morceau d’algue kombu ;
½ càc de sel marin non raffiné ;
de l’eau, de préférence filtrée (le calcaire ralentit la cuisson des légumineuses).
Pour le millet :
240 g de millet décortiqué ;
500 ml d’eau ;
Facultatif : 1 càc de thym ;
½ càc de sel marin non raffiné.
Pour les crudités :
4 carottes moyennes ;
4 poignées de salade (ici, mâche) ;
4 càs d’huile d’olive ;
4 càc de tamari ;
4 càc de jus de citron, de préférence fraîchement pressé.
Suggestion : par temps froid (ou le soir), les crudités peuvent être remplacées par des légumes vapeur chauds !
Tremper les pois cassés dans environ 3 fois leur volume en eau, pendant 1 à 4h (voire 12h si vous préférez). Cela permet de raccourcir le temps de cuisson et de les rendre un peu plus faciles à digérer.
Bien rincer les pois cassés : remplir une casserole d’eau, remuer les pois, vider l’eau devenue trouble, puis recommencer jusqu’à ce que l’eau de rinçage ne soit plus trouble (5-6 fois).
Recouvrir les pois d’eau de 2 cm. Porter à ébullition. Pendant ce temps, éplucher les carottes et l’oignon. Couper l’oignon en morceaux. Ajouter les épluchures de carottes, l’oignon coupé et l’algue kombu aux pois.
Quand l’eau bout, baisser le feu au minimum et couvrir en laissant un petit jour. Ne pas saler en début de cuisson (le sel ralentit fortement la cuisson des légumineuses) et ne pas fermer totalement le couvercle (car l’eau risque de mousser et de déborder de la casserole). Laisser cuire 45 min (et plutôt 1h s’ils ne sont pas trempés).
Pendant la cuisson des pois cassés (15 min avant la fin) : laver le millet (procéder de la même manière que pour les pois, dans un saladier). Faire bouillir les 500 ml d’eau. Ajouter le sel et le thym. Quand l’eau bout, ajouter le millet et baisser le feu au minimum. Couvrir en laissant un petit jour. Laisser cuire ainsi 10 min puis éteindre le feu et couvrir totalement la casserole pour laisser les grains gonfler encore 5 min.
Pendant la cuisson du millet et des pois cassés : râper les carottes et les asperger de jus de citron. Laver la salade, la couper si besoin. Disposer la salade et les carottes dans les assiettes puis assaisonner d’huile d’olive et de tamari.
Lorsque les pois cassés sont bien tendres, saler et réduire en purée à l’aide d’un mixeur plongeur. Servir chaud, avec le millet. Saupoudrer le tout de gomasio.
Bon appétit ! 😊
La recette vous a plu ? N’hésitez pas à la partager, la commenter, me faire un retour, ou même me partager vos créations en m’identifiant (@brindesens sur Instagram, ou sur Facebook) ! 😊